mardi 20 août 2013

Résumé de la veillée du 20 aout à #Megève

Mardi 20 août à #Megève 21 h place d l'Eglise #veillée de résistance contre la destruction de la cellule de base de la société. Non à la PMA pour tous, NON à la GPA, NON au GENDER, NON au délit d'opinion !

Après avoir cité les 21 villes qui veillaient avec nous ce mardi 20 août, nous avons ajouté Saint Gilles Croix de Vie où #LaMarche fait étape avant d'arrier à Paris le 31 août prochain.

L'occasion de rappeler que nous organisons un co-voiturage qui partira samedi 31 de #sallanches à 6h30 pour rejoindre les veilleurs. Prix de 30 € A/R 


Nous prenons soin à chaque veillée d'avoir une accroche d'actualité. Nous sommes revenus sur l'épisode du baiser de deux athlètes russe que la presse occidentale avait injustement interprêté. => libération...

Rejoignant le thème de l'effort physique  sportif (et civique avec #LaMarche) mais aussi intellectuel pour continuer la #Résistance. Nous avons lu le poême de Robert LAMOUREUX Eloge de la fatigue  proposé par le site les-veilleurs.eu
Dans la rubrique "auteur pas habituel des veilleurs" nous avons partagé la lettre de Philipe BOUVARD (à priori il s'agirait d'un fake...) au président de la République française : De quel droit !

Nous avons lu le discours du Docteur V. Rouyer pédo-psychiatre au CHU 28 adressé le 5 ami place Vauban : texte en dessous des photos*.

L'occasion de faire connaître d'autres associations de professionnels de l'enfance comme celle de l'Appel des professionnels de l'enfance (à l'origine de la très célèbre vidéo d'Anatole) dont le site nous a permis de partager quelques extraits : 

Jérôme Brunet, porte parole et président de l'Appel des professionnels de l'enfance

"On touche aux repères fondamentaux de l'enfant"
"Il est important de regarder le problème d'un point de vue de l'enfant. L'enfant a besoin, pour se construire, d'avoir un référent masculin et féminin. Et on sait qu'il est bon pour lui que ces référents soient son père et sa mère. C'est encore mieux si c'est son géniteur et sa génitrice. Un enfant a besoin d'avoir une lisibilité claire par rapport à son origine. Or on voit bien que dans le cadre d'une union de personnes de même sexe, on touche à ses repères fondamentaux. Autant on peut descendre d'un homme, mais comment expliquer à l'enfant que l'on descend de deux hommes ou de deux femmes ?
Le problème que pose la PMA, c'est qu'au nom de l'égalité, les couples d'hommes homosexuels vont vouloir les mêmes droits que les femmes homosexuelles. On aura l'ouverture à la gestation pour autrui. Où est la limite ? La liberté des adultes doit s'arrêter là où celle des enfants commence. On est dans une loi qui met en avant des revendications d'adultes sans se préoccuper des conséquences que cela peut avoir sur les enfants. Il ne faut pas instrumentaliser les enfants".

Un bricolage généalogique
« Les partisans du mariage homo entretiennent la confusion sur les études concernant le devenir des enfants. Or, il est impossible d’en tirer des conclusions claires, car la majorité d’entre elles mêlent trois situations différentes : les enfants nés dans des familles hétéros, où un des parents a changé ensuite d’orientation sexuelle ; les enfants adoptés par des couples homos ; et ceux nés après une PMA ou une gestation pour autrui (GPA). Sur ce dernier exemple, j’ai de fortes réticences appuyées sur mon expérience de soignant. En effet, que l’on passe par une fécondation artificielle – comme si le spermatozoïde était un organe comme un autre – ou par une mère porteuse – qui va disparaître de la filiation -, on aboutit à un « bricolage généalogique ». Avec une conséquence essentielle : ces enfants se posent en permanence des questions sans réponse, ce qui leur crée de graves difficultés lorsqu’ils veulent fonder leur propre famille. Concernant l’adoption, il faut être conscient que si on admet, par la loi, ce qui était jusqu’à présent accidentel (un père mort, une mère folle…), on généralise l’exceptionnel, on coupe sciemment – et légalement – un enfant de ses origines. Il s’agit d’une mutation anthropologique majeure. »
Jean-Pierre Winter, psychanalyste – l’Express n° 3196 du 3 au 9 octobre 2012-10-07

*ALLOCUTION du docteur ROUYER :

J’ignore si vous en êtes tous conscients mais la loi Taubira n’est que le premier fruit d’une société malade.
La maladie dont souffre notre société a des racines profondes qui remontent à très loin. Si nous voulons vraiment la stopper, il ne faudra pas nous contenter de repousser un projet de loi, il nous faudra plonger jusqu’à ces racines. Celles-ci consistent à l’origine en un dévoiement , une intoxication de la pensée sur l’homme et sur la femme, sur la sexualité, sur l’amour et sur la différence des sexes, Ce dévoiement s’exprime par le vocabulaire à travers l’invention d’un nouveau lexique ou à travers le changement du sens des mots
Pour faire rapide, et me cantonner à un seul exemple mais il y en aurait de nombreux autres à citer, le mot « hétérosexualité » a été inventé à la fin du 19ème siècle par un psychiatre austro-hongrois pour faire pendant au terme d’homosexualité, lui-même inventé un an auparavant. Il décrivait alors une sexualité libertaire détachée des contingences bourgeoises de la procréation. Pas étonnant qu’on ait fait ensuite à partir de là de l’homosexualité une sexualité alternative qui aurait le même droit de cité que l’hétérosexualité ainsi décrite, et on comprend fort bien dans cette optique les revendications des militants LGBT. Ceci pour faire oublier le fait que le mot sexualité, fait référence en lui-même à la différence des sexes et ne trouve son aboutissement que dans cette altérité fondamentale.
Ce dévoiement de la pensée remonte lui-même à loin. Les lumières qui ont précédé la révolution Française ont remis en cause probablement inconsciemment par leur volonté de chasser toute transcendance de la sphère publique une raison commune et objective. Elles sacralisent alors une raison subjective qui s’est peu à peu transformé en relativisme : « à chacun sa vérité », pour reprendre le titre d’une célèbre pièce de Pirandello. Ce relativisme a finit par aboutir à l’ère du virtuel et des jeux vidéos à une sacralisation du désir et de la volonté : « ma volonté seule compte, c’est au réel de s’adapter »
Seulement la vie n’est pas un jeu vidéo pour adolescents. Les conséquences de nos erreurs ne s’y comptent pas en nombre de points mais elles sont inscrites dans la chair et le sang des femmes et des hommes. Mme Taubira a beau affirmer avec aplomb et en hurlant (comme s’il suffisait de le hurler pour qu’un mensonge devienne vérité) que cette loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe est promulguée au nom de l’amour, qu’elle ne changera rien pour les autres familles et qu’elle favorisera une meilleure acceptation dans la société des personnes homosexuelles, l’exemple des pays où des lois semblables ont été promulguées nous montre que c’est exactement le contraire qui s’y passe.
Comment peut-on soutenir que le fait d'ouvrir le mariage aux couples de même sexe ne changera rien pour le reste de la société alors qu'il s'agit de l'institution qui régit les liens de la filiation ? En l'ouvrant à des couples stériles de par leur constitution et en leur ouvrant l'adoption (voire la PMA ou la GPA), on change totalement les bases de la filiation. On remplace les fondements réels de la filiation par la seule volonté, ( selon la parole même de Mme Taubira, l’accouchement ne fait pas la maternité) . Or qu’y-a-t-il de plus fragile et de plus révocable qu’une volonté qui ne se fonde pas sur une réalité concrète ? (il suffit d’observer le nombre des divorces pour s’en convaincre). Si le lien filial repose désormais sur la seule volonté, qu’adviendra-t-il des situations où l’enfant où l’adolescent deviennent difficiles. Les parents demanderont-ils à cesser d’être parents ? (j’ai déjà connu de telles situations dans le cas d’enfants adoptés, mais là elles risquent de se généraliser) On voit que la nature des relations parent-enfant se trouve fragilisée par cette loi pour tout l’ensemble de la société. Vouloir nous faire croire que cela ne changera rien après avoir annoncé un changement de civilisation, (mais nos gouvernants idéologues ne sont pas à une contradiction près) est un mensonge d'état. Cette fragilisation du lien parent enfant se fera au profit d’un état tout puissant comme en Suède pays que beaucoup de nos ministres nous présentent comme un modèle idyllique et où on retire des enfants à leurs parents lorsqu’on constate que ceux –ci ne les élèvent pas selon la doxa imposée par l’état. Déjà une députée du PS a osé affirmer que les enfants appartenaient à l’état comme si une personne humaine pouvait être la propriété de quelque institution. Et je ne parle pas des situations inextricables où les adultes se déchirent les enfants pendant des années entre parents biologiques, parents sociaux, coparents, etc…
Quant à la condition des personnes homosexuelles remarquons que l’on sera passé en quelques décennies de la criminalisation de l’homosexualité à une complète banalisation sans se rendre compte que ces deux attitudes se rejoignent dans un même déni de souffrance.
Il existe en effet une façon claire, évidente et bien visible de refuser la différence, c'est celle qui consiste à l'exclure, mais il en est une beaucoup plus insidieuse et pernicieuse : celle qui consiste à l'inclure, soit en la considérant comme une norme, soit en en niant les conséquences et les effets. J’attends encore qu’on me démontre que les conditions de vie des personnes homosexuelles son meilleures dans les pays où on a ouvert le mariage aux couples de même sexe. Les agressions à leur égard y aurait plutôt augmenté dans certains d’entre eux comme la Belgique ou l’Afrique du sud.
Chef de service dans un département où ma spécialité traverse plus qu’ailleurs une crise mais intervenant également une fois par semaine à Paris, il ne se passe pas une semaine où je ne sois amené à constater les effets déplorables de la perte des repères familiaux et sociétaux chez des enfants et des adolescents de tous milieux et conditions sociales que je suis amené à rencontrer (inversion des rôles entre les générations, abandon inquiétant de la place des pères laissant les mères seules et souvent démunies, avec pour conséquence la multiplication de problématiques éducatives dont nos dirigeants refusent depuis trop longtemps de prendre la mesure). J’ajoute par ailleurs que ce constat avait déjà été fait en 2004 par Lionel Jospin sans qu’aucune mesure incitative n’ait été mise en œuvre pour rendre les unions plus stables et lutter ainsi contre la précarité des liens familiaux si délétère pour les enfants.
Parler aujourd’hui de modèles familiaux multiples que l’on voudrait mettre sur un pied d’égalité est une erreur. Seule la structure familiale composée d’un père et d’une mère élevant ensembles leurs enfants constitue une base saine, solide et sécurisante pour assurer d’une façon optimale leur éducation comme l’a encore montré une récente étude américaine (j’insiste également sur les très nombreuses études mettant en évidence le bénéfice lié aux rôles différenciés du père et de la mère notamment dans les interactions précoces de l’enfant). Toutes les autres structures qu’on voudrait nous faire reconnaitre pour équivalentes sous le seul prétexte qu’elles existent, sont des structures familiales souffrantes, blessées, handicapées dans lesquelles il est plus difficile pour un enfant de s’épanouir. Le rôle de l’état est certes de protéger et d’aider ces familles blessées. Il est aussi de promouvoir le meilleur en vue du bien commun.
Le phénomène décrit sous le nom d’homoparentalité recouvre des réalités familiales extrêmement diverses et différentes suivant que l’enfant a ou non des contacts avec ses deux parents biologiques. La diversité de telles situations réclame des réponses au cas par cas et non une loi. C’est-ce qui se passe actuellement dans le cadre de la délégation d’autorité parentale qui a l’avantage de faire respecter le droit des deux parents biologiques. De plus, le fait que de telles structures familiales existent déjà n’est pas une raison pour les banaliser en les officialisant par des lois. Il y a fort à parier que les enfants qui vivent dans de telles situations sont aujourd’hui mieux protégés qu’ils ne le seraient demain si elles venaient à être officialisées. En effet, selon de nombreuses études leur caractère « hors norme » incite actuellement les parents à être particulièrement vigilants au bien être de leurs enfants ce qui ne serait probablement plus le cas.
En touchant aux repères stables et objectifs que sont la différence des sexes et la parenté biologique pour les remplacer par les repères mouvants et subjectifs que sont l’orientation sexuelle et la parentalité fondée sur la seule volonté, on fragilise les fondements mêmes de la société. Or lorsque les règles qui régissent le fonctionnement d’un groupe humain ne se fondent plus sur les critères stables du réel, on entre dans le règne de l’arbitraire et de la loi du plus fort (ou du plus riche).

Ce texte ci-dessous est un éditorial écrit par un courageux prêtre pour réveiller ses paroissiens, il avait à l'époque réveillé le net entier !




Enfin nous avons terminé par des échanges sur la une du figaro concernant le gender et le boycott du timbre de la nouvelle mariane dessiné par un militant et dont la chef des femen est l'inspiratrice. La provocation ici

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